mercredi 7 février 2007

Le prix du silence

Mardi 6 février 2007.
Gare de Vernon, 19h15

Ce soir, en sortant du train en gare de Vernon, je décide de renouveller mon abonnement pour le mois de février avec dans l'espoir de bénéficier de la fameuse remise compensatrice de 25€ suite aux déboires et galères récurrentes des mois de novembre et décembre derniers. Au guichet, tout semble bien se passer, la remise est effectivement accordable pour mon abonnement Port-Villez / Vernon (81,80€ / mois au passage!)... mais je dois absolument leur remettre l'original du coupon du mois de janvier.

Bien sûr, la plupart d'entre vous comprendront que je ne peux leur donner car ce coupon usagé est nécessaire pour bénéficier du remboursement partiel que nous accorde nos entreprises à titre exceptionnel. Je présente au guichet la photocopie du mois de décembre, mais cela ne semble pas les satisfaire. Les consignes sont de "garder" absolument les originaux pour preuve comptable.

Je m'énnerve un peu. La jeune et nouvelle guichetière en fait les frais, j'en suis désolé et je m'en excuse car elle a été visiblement embauchée par la SNCF pour effectuer le "sale" boulot et encaisser les coups de butoir des usagers-usés.

Je décide d'abandonner cette remise de 25€ et de pouvoir bénéficier des 40,90€ remboursés par mon entreprise. Finalement, ces 25€ représentent le prix du silence, et à bien y réfléchir, les accepter, c'est aussi accepter les conditions de transport et excuser financièrement leur retards. J'ai tout de même demandé une facture de ce nouveau coupon du mois de février, car ce papier a une valeur comptable puisque édité par le guichet SNCF et il permettra de justifier de l'abonnement mensuel sans fournir le coupon usagé. Une astuce que j'encourage vraiment tous les usagers à utiliser... "au cas-où" ;-)

Je ne regrette pas ces 25€, même si cela peut paraître un peu démagogique, je sais que cela pourra choquer les personnes qui n'ont pas le choix que d'accepter cette remise sur un coupon représentant pour certains une journée de RMI.

lundi 5 février 2007

Reportage

Je voudrais attirer votre attention sur un article du nouveau blog des usagers de Port-Villez à Mantes sur les incidents qui sont survenus lors d'un reportage non officiel de France 2 en ce matin du lundi 5 février. Très instructif sur les méthodes employées par la direction de la gare Saint-Lazare...

Affligeant.

Court répis

Lundi 5 février 2007.
Vernon, train 3134 de 8h03 pour Paris Saint-Lazare

La précédente semaine qui fut relativement correcte tant au niveau de la régularité des horaires et du confort a été effacée d'un coup cinglant par les 36 minutes de retard que nous avons dû subir près de Mantes. Une absence de signalisation nous a permis d'observer pendant plus de 20 minutes le petit matin brumeux du Mantois et l'architecture de la grande couronne parisienne. Nous sommes arrivés à 9h25 à Paris Saint-Lazare.

Je décide avec mon collègue de Rouen de récupérer le fameux bon de retard : un employé de la gare nous donne des enveloppes vides, nous prenant visiblement pour des crétins. Sans le précieux tampon et référence du train, le bon ne vaut rien, les usagers le savent bien. Interpellé, il feint de se renseigner pour ne plus réapparaitre laissant sa jeune et charmante collègue tamponner quelques dizaines de bons de retards à sa place. Merci mademoiselle.

Ce soir, tout s'est bien passé.

Demain je suis en formation à Paris et je dois être à 8h30 porte Maillot. Je prends la voiture ou le train finalement ?